Bonjour à tous,
Voici un petit tour d’horizon de notre domaine.
La voix du nord s’est interrogée sur les raisons qui nous poussent à ne pas aimer notre travail. On apprend notamment par Yarine Fawaz, doctorante en Sciences économiques, que « plus on descend vers le sud de l'Europe, plus les salariés souhaitent partir tôt à la retraite. Ainsi 61 % des Italiens, 58 % des Français, mais seulement 42 % des Suédois et seulement 29 % des Suisses déclarent souhaiter prendre leur retraite "le plus tôt possible" ». Ce constat soulève un point important : une qualité de vie plus agréable – mer, soleil et nature- peut-elle susciter un tel détachement pour l’activité professionnelle ?... Autre préoccupation rapportée, le désintérêt grandissant de la jeune génération pour la valeur du travail. La réponse d’un jeune chroniqueur est sans appel : « Arrêtons les discours faussement paternalistes sur l'accomplissement de soi en entreprise : une société fait du business, pas de la philanthropie. Nous venons travailler pour manger. Si on s'épanouit dans notre travail, c'est formidable mais pas indispensable ».
Jean-Luc Placet, président du Syntec Conseil en Management nous fait part de ses craintes sur les conséquences des nombreux débats menés autour du stress au travail : « Si une entreprise ne pense qu'à "nurser" les hommes sans s'imaginer qu'il faut des règles du jeu pour que l'entreprise soit productive, le résultat sera mauvais ». Selon lui, la nécessité de mettre en place un plan de prévention du stress peut en effet tendre à percevoir l’organisation, son management et la direction par objectifs sous un angle strictement négatif. Or, sans distribution équitable entre le facteur compétitivité et le facteur humain, le risque de paralyser l‘innovation managériale est non négligeable.
A partir des données de l’Insee et celles du CépiDc, le programme Samotrace s’est donné pour mission de décrire les liens entre activités professionnelles et activité mentale en explorant le risque suicidaire au travail. Ce programme a réalisé une analyse descriptive de l’évolution des suicides chez les hommes actifs entre 1976 et 2002. Bien que les analyses des causes ou situations aigues ne sont pas étudiées, il permet cependant d’apporter des connaissances sur la mortalité par suicide et son évolution au fil du temps en fonction des secteurs professionnels. On observe ainsi que les secteurs de la santé et de l’action sociale présentent le taux le plus élevé, suivi, par les secteurs de l’administration publique, de la construction puis de l’immobilier. Ce taux de mortalité est trois fois plus élevé chez les ouvriers et les employés que chez les cadres.
A très bientôt et bonne semaine !
V.B
Voici un petit tour d’horizon de notre domaine.
La voix du nord s’est interrogée sur les raisons qui nous poussent à ne pas aimer notre travail. On apprend notamment par Yarine Fawaz, doctorante en Sciences économiques, que « plus on descend vers le sud de l'Europe, plus les salariés souhaitent partir tôt à la retraite. Ainsi 61 % des Italiens, 58 % des Français, mais seulement 42 % des Suédois et seulement 29 % des Suisses déclarent souhaiter prendre leur retraite "le plus tôt possible" ». Ce constat soulève un point important : une qualité de vie plus agréable – mer, soleil et nature- peut-elle susciter un tel détachement pour l’activité professionnelle ?... Autre préoccupation rapportée, le désintérêt grandissant de la jeune génération pour la valeur du travail. La réponse d’un jeune chroniqueur est sans appel : « Arrêtons les discours faussement paternalistes sur l'accomplissement de soi en entreprise : une société fait du business, pas de la philanthropie. Nous venons travailler pour manger. Si on s'épanouit dans notre travail, c'est formidable mais pas indispensable ».
Jean-Luc Placet, président du Syntec Conseil en Management nous fait part de ses craintes sur les conséquences des nombreux débats menés autour du stress au travail : « Si une entreprise ne pense qu'à "nurser" les hommes sans s'imaginer qu'il faut des règles du jeu pour que l'entreprise soit productive, le résultat sera mauvais ». Selon lui, la nécessité de mettre en place un plan de prévention du stress peut en effet tendre à percevoir l’organisation, son management et la direction par objectifs sous un angle strictement négatif. Or, sans distribution équitable entre le facteur compétitivité et le facteur humain, le risque de paralyser l‘innovation managériale est non négligeable.
A partir des données de l’Insee et celles du CépiDc, le programme Samotrace s’est donné pour mission de décrire les liens entre activités professionnelles et activité mentale en explorant le risque suicidaire au travail. Ce programme a réalisé une analyse descriptive de l’évolution des suicides chez les hommes actifs entre 1976 et 2002. Bien que les analyses des causes ou situations aigues ne sont pas étudiées, il permet cependant d’apporter des connaissances sur la mortalité par suicide et son évolution au fil du temps en fonction des secteurs professionnels. On observe ainsi que les secteurs de la santé et de l’action sociale présentent le taux le plus élevé, suivi, par les secteurs de l’administration publique, de la construction puis de l’immobilier. Ce taux de mortalité est trois fois plus élevé chez les ouvriers et les employés que chez les cadres.
A très bientôt et bonne semaine !
V.B
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